Description du projet

Le nouveau bâtiment de la Haute école d’Utrecht est actuellement en construction. Cet ouvrage comporte 8 étages et présente une superficie de 22.000 m². Il est construit par le consortium de construction formé par Strukton Worksphere et BESIX Nederland. Le consortium s’appelle SPARK vof.

Le bâtiment abritera 7 instituts d’enseignement différents. Les utilisateurs futurs sont l’Institute for ICT, les instituts de la faculté d’Économie et de Gestion et les instituts de la faculté de Communication et de Journalistique. Le bâtiment comportera donc différents types d’espaces spécifiquement conçus pour l’enseignement, dont un studio TV, un studio radio et de grands auditoires pouvant accueillir plus de 200 personnes. Le bâtiment est conçu pour stimuler la collaboration entre les différentes formations. Ainsi, l’atrium est traversé par 10 passerelles et escaliers qui relient les instituts entre eux.

La construction est principalement coulée sur chantier. Sa stabilité est assurée par quatre noyaux en béton renfermant les cages d’escaliers, les ascenseurs et les cages d’ascenseurs. Du côté ouest, la construction neuve jouxte le bâtiment existant abritant les logements estudiantins.

Le huitième étage est entièrement destiné aux installations. Celles-ci jouent un rôle essentiel dans le respect des exigences de confort et dans la durabilité du bâtiment. Un système de stockage de chaleur et de froid est utilisé. Des batteries de chauffe locales sont installées afin de pouvoir régler la température dans les salles de cours a posteriori.

Le bâtiment présente une finition sobre à la base. Les installations restent majoritairement visibles et le sol est revêtu d'une finition en béton. La finition de qualité supérieure est uniquement présente dans les zones accessibles au public : le soubassement urbanistique, la zone qui entoure l’atrium et, bien entendu, la façade du bâtiment.

Type de contrat : UAVgc (DBM)

Valeur du contrat : 33.,5 mio pour la construction neuve + 4,4 mio pour 15 années d’entretien

Surface brute au sol : 22.000 m2

Mise en œuvre : 2016 Q3 – 2018 Q1

Données du projet

Localisation:
Utrecht
Type de projet:
Nouvelle construction
Type de construction:
Université, école, ...
Maître d’ouvrage:
Haute école d’Utrecht
Architecte(s):
Schmidt Hammer Lassen
Partenaires du projet:

Consortium de construction SPARK, 50 % Besix et 50 % Strukton Worksphere

Superficie:
10.000 m² <...<25.000 m²
Coût du projet:
€ 25.000.000 <...
Date de début du projet:
2016
Type de contrat:
Design-build-maintain (DBM)

Utilisation BIM

Niveau de BIM:
Niveau 2 (la maquette numérique collaborative)
Type de plateforme de partage des données:
Relatics

Utilisateurs BIM

Architecte(s):

Autodesk Revit

Ingénieur(s) de stabilité:

Autodesk Revit

Ingénieur(s) de techniques spéciales:

Autodesk Revit

Entrepreneur(s):

Tekla, HiCAD, VertexBD, Revit

sous-traitants

Tekla, HiCAD, VertexBD, Revit

Description du BIM

Application du BIM:

BIM pendant la phase de conception

Durant la phase de conception de ce projet, le modèle BIM et l’environnement Relatics ont progressivement pris forme. Nous avions trois projets de base (constructif, architectural et d’installation technique) et quelque 1700 exigences liées à la demande. Ces trois concepts ont été coordonnés et harmonisés à l’aide de Navisworks et la communication avec le concepteur des modèles BIM partiels était assurée par le biais de Relatics. On a utilisé à cette fin le connecteur i-BIM qui introduit directement dans Relatics les erreurs détectées dans Navisworks. Les erreurs intégrales étaient examinées lors de la concertation de conception hebdomadaire. La liaison entre le modèle BIM et BPM-Relatics apporte également une assistance lorsqu’il s’agit de procéder à des vérifications spatiales.
Le modèle BIM est accessible à toutes les disciplines avec un logiciel gratuit. Il donne un meilleur aperçu de la conception à toutes les parties prenantes. Les remarques et problèmes éventuels pendant la conception peuvent être ajoutés par le biais de Relatics, ce qui limite les échanges de courriels au sein de l’équipe. Le modèle BIM est également utilisé pour formuler des conseils en matière de coûts et pendant la préparation des travaux, afin d’évaluer les quantités.

BIM pendant la phase d’exécution

Pendant cette phase, les trois modèles de projet sont complétés par des dizaines de modèles de production provenant des sous-traitants. Les structures temporaires, comme les échafaudages, sont également fournies sous forme de modèles 3D et adaptées au préalable aux volumes uniques présents dans l’atrium du bâtiment. La liberté pour le sous-traitant de choisir son logiciel de modélisation constitue un grand point positif. Dans le cadre de ce projet, pas moins de 5 logiciels différents sont utilisés, mais cela ne constitue pas un problème pour autant que les versions de modèles puissent être livrées dans le format d’échange convenu. Les analyses des modèles de production sont effectuées de la même manière que pendant la phase de conception. Les erreurs ainsi détectées peuvent (dans la plupart des cas) être examinées directement par les sous-traitants dans Relatics. Une interface spécialement destinée aux sous-traitants a été développée à cette fin dans Relatics. Le fait que chacun travaille dans Relatics permet de gérer les nombreuses versions de modèles BIM partiels, tout en fournissant des informations aux sous-traitants.

À l’extérieur, sur le chantier, on travaille encore avec un output en 2D. À la Haute École d’Utrecht, les dessins hardcopy en 2D sont « animés » par l’attribution d’un code à chaque dessin. En scannant ce code à l’aide d’un smartphone, on peut connaître immédiatement le statut d’un dessin (ACTUEL, CONCEPT, DEPASSE, etc.). Un préparateur de chantier peut ainsi, à distance, modifier le statut d’un dessin utilisé à l’extérieur, afin que l’équipe de mise en œuvre sache qu’une nouvelle version est disponible.

Contrôles, As-built et analyse automatique

Dès qu’un travail est exécuté, le modèle BIM partiel est analysé afin de vérifier si les accords conclus dans le protocole BIM ont été respectés. Le travail à l’extérieur devra alors être contrôlé et analysé afin de détecter d’éventuels écarts de mise en œuvre. L’app de contrôle utilisée à cet égard est reliée à Relatics. Les Markups As-built sont également enregistrés dans Relatics et sont reliés à l’écart et au modèle BIM partiel correspondants.
Le contrôle de qualité des modèles BIM partiels est réalisé sur base périodique pendant la phase de réalisation. Lors de la réception de l’ouvrage, les modèles BIM partiels sont évalués au moyen d’un test automatique dans Solibri afin de vérifier si les accords conclus dans le protocole BIM ont été respectés.